Avec l’appui technique et financier d’ONUSIDA, le Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS) organise du 15 au 16 novembre, à N’Djamena, un atelier pour faire un état des lieux et finaliser les modèles de soins différenciés pour la lutte contre cette maladie.

Pour le directeur pays d’ONUSIDA, Ouattara Yafflo, l’approche adoptée dans la lutte contre cette maladie n’a pas de méthodologie.’’ On est arrivé au milieu d’un processus. Vous savez que depuis plus d’un an nous parlons de modèles de soins différenciés. Mais, nous les mettions en pratique sans qu’il y ait des outils pour pouvoir guider cette mise en œuvre’’, relève-t-il, souhaitant qu’il soit adopté des modèles qui prennent en compte les réalités tchadiennes.’’Cela va nous permettre de rationaliser les interventions. Mais surtout d’améliorer la qualité de ces intervenants vis-à-vis des bénéficiaires.’’

De son côté, le secrétaire exécutif national du CNLS, Dr Abbas Moustapha, a appuyé les propos de son partenaire.‘’ Il faut donner le service qu’il faut. Rapprocher le service qu’il faut aux populations. Vous connaissez les difficultés de terrain donc identifier les modèles qui soient le plus approprié pour nous. Cela permettra d’atteindre nos objectifs’’, signifie-t-il.

Selon les données du ministère de la Santé publique, depuis 1986, la tendance du VIH/SIDA est en régression. La prévalence de cette maladie est passée de 3,3% en 2005 à 1,1% en 2020 ; les nouvelles infections et les décès sont réduites respectivement de 31% et 47% entre 2010 et 2020. Plus de 80.000 personnes sont sous traitement antirétroviral.