SANTE – L’OMS a pré-qualifié son premier médicament bio similaire pour le traitement du cancer. Ce médicament sera moins cher et accessible aux femmes partout dans le monde.

Le cancer du sein est la pire forme du cancer qui fait souffrir les femmes dans le monde. En 2018, elles sont 2.1 millions à contracter cette maladie. Parmi elles, 630 000 sont mortes à cause d’un diagnostic tardif et de manque d’accès au traitement moins couteux. Mais, le mercredi, 18 décembre, l’OMS a pré-qualifié son premier médicament qui pourra redonner l’espoir aux victimes de ce mal.

Le trastuzumab, c’est le nom de ce médicament qui se vend sur les marchés à un prix astronomique depuis cinq ans et dont la version biosimilaire est pré-qualifiée par l’agence des Nations-Unies en charge de la santé ce mercredi.

En 2015, ce médicament est inclus dans la liste des médicaments essentiels de l’OMS en tant que traitement essentiel pour environ 20% des cancers du sein.

Si une récente étude de l’OMS, réalisée en Afrique subsaharienne révèle que le coût élevé du traitement de ce type de cancer est la principale entrave à son éradication, « la version bio similaire de trastuzumab est généralement 65% moins chère que la version originale » qui se vendait depuis cinq ans. De plus, avec cette liste de l’OMS, le prix devrait encore baisé.

Curieusement, le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS « estime qu’en 2040, le nombre de cancers du sein diagnostiqués atteindra 3.1 millions avec une forte augmentation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ».