Souvent mis en cause pour violation des droits de l’Homme, les commissaires et les officiers de police sont en formation sur la prévention de la torture et autres traitements cruels.

C’est une formation organisée par le ministère de la Justice, chargé des Droits humains en partenariat avec le bureau Pays du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme.

Le représentant de la Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme Komi Gnondoli en rappelant la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui précise en son article 5 que : « Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. » Pour lui, ces dispositions pertinentes sont reprises par la Constitution de la 4e République et le code pénal tchadien qui condamnent fermement la pratique de la torture sans aucune excuse ou circonstance atténuante.

Le directeur général du ministère de la Justice Madjitangué Trahogra qui a ouvert les travaux a, quant à lui, déclaré qu’il est impératif de renforcer les capacités de ces agents chargés de l’application de la loi. Souvent, dit-il, on entend que certains agents de force de sécurité se livrent à des pratiques ne respectant pas les procédures. C’est ce qui est anormal.

Durant 2 jours, les participants vont échanger entre autres sur  la prohibition et la prévention de la torture, le cadre normatif et institutionnel de la prévention de la torture, le rôle et  interaction des différents acteurs.