MESSAGE – Après signatures des contrats nécessaires à la bonne réalisation de ses projets au Tchad et les licences de production d’électricité en cours d’acquisition, restent à finaliser quelques annexes pour permettre la réalisation très prochaine par Qair/Quadran International Tchad des deux premières centrales solaires à voir le jour dans ce pays.

Présent depuis près de 4 ans au Tchad, le producteur d’énergie renouvelable indépendant Qair y développe à N’Djamena 2 projets de centrales solaires d’une capacité totale de 30MWc. Portée par des investissements à hauteur d’environ 30M €, la construction de ces centrales est prévue pour 2022.

Faisant suite à la volonté du gouvernement tchadien d’opérer la transition énergétique du pays, Qair se propose de porter des projets solaires responsables.

En cherchant à créer de la valeur dans les territoires où il investit, le groupe a en effet à cœur de contribuer à la sécurisation énergétique du pays en y développant des projets impactant favorablement l’environnement et les populations. Cela passe par des analyses et des études techniques, environnementales et sociales approfondies, et par le recrutement et la formation d’employés locaux.

Accords signés pour l’un des premiers projets solaires d’Afrique Centrale

Deux contrats d’achat d’électricité ont été signés par la Société Nationale d’Électricité (SNE) en septembre dernier, en présence de Son excellence Madame la Ministre de l’Energie, Mme Ramatou Mahamat Houtouin, et de Son excellence Monsieur le Ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid Nguilin.

Cette signature officialisait la naissance d’une collaboration durable entre l’Etat tchadien et l’entreprise française permettant d’offrir à la population tchadienne une source d’électricité fiable et à bas coût.

Présent dans toute la région, Qair développe notamment deux autres projets au Burkina-Faso. D’une capacité installée totale de 42 MWc, ils devraient voir le jour dès 2021.

L’identification des sites

La phase d’identification a abouti à la sélection de deux terrains de 40 et 100 hectares respectivement situés au nord et au sud-est de N’Djamena, dans les arrondissements de Lamadji et de Gassi.

L’année 2021 verra aboutir les phases de conception, de développement et de financement, pour pouvoir démarrer la construction des centrales en 2022 et leur mise en service fin 2022. Les contrats prévoient l’exploitation et la maintenance des centrales pour une durée minimale de 20 ans.

Renforcer la production d’électricité sur le réseau de N’Djamena

Les deux projets viennent répondre aux Objectifs du Développement Durable pris par le gouvernement et visant à augmenter significativement la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique tchadien.

“L’énergie solaire va permettre au Tchad de réduire ses coûts de production d’électricité.”

Avec l’introduction d’énergie solaire dans son réseau électrique, le pays va pouvoir diversifier ses sources d’électricité et ainsi en sécuriser l’approvisionnement.

Cette nouvelle source d’énergie, plus économique que le recours actuel aux générateurs diesel, permettra également au Tchad de diminuer ses coûts de production d’électricité.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère

L’apport du solaire sur le réseau tchadien s’inscrit dans les objectifs clairs que se sont fixé les autorités du pays : la réduction de 18,2% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport au scénario de référence 2010. Soit l’élimination de 41,7 millions de tonnes de rejets de CO2 par an.

Construire des projets durables économiquement et à valeur ajoutée pour la communauté

Les accords conclus entre l’État et le groupe Qair/Quadran international Tchad pour les projets de Gassi et Lamadji prévoient la vente d’électricité sur une durée de 20 ans, à compter de leur mise en service. La création d’activité et d’emploi qui en découlera commencera en amont de l’exploitation, dès la phase de chantier.

Des consultations avec les populations locales sont menées dans le cadre de l’Étude d’Impact Environnemental et Social (EIES) encadrant chacun des projets, et devraient générer la création de quelques centaines d’emplois directs et indirects.

“Impliquer activement les communautés locales au développement de ces projets”

Selon Marc Galinier, directeur des activités Afrique Subsaharienne du groupe Qair, il s’agit avec ces projets de répondre à la double demande du gouvernement et de la population du pays. Les Tchadiens sont en effet parfaitement au fait des enjeux qui sous-tendent ces projets et sont en attente de solutions concrètes face aux problématiques énergétiques et environnementales.

Notre ambition est d’accompagner le Tchad dans une transition énergétique à la fois soutenue et portée par le gouvernement tchadien et plébiscitée par ses habitants. Nous nous inscrivons dans une volonté de partenariat et de soutien de la politique du gouvernement en matière d’énergie et mettrons tout en œuvre pour faire participer activement les communautés locales au développement de nos projets. La portée environnementale est un facteur essentiel pour nous et nous cherchons d’abord à nous intégrer et à travailler avec les habitants de Gassi et de Lamadji.

Les chiffres clés :

  • Deux des 1ers projets solaires portés par l’administration tchadienne
  • 61 760 MWh injectés dans le réseau de la SNE chaque année
  • Jusqu’à plusieurs centaines d’emplois directes et indirects créés
  • 40 000 tonnes de CO2 évitées par an
  • 20 ans de durée prévue d’exploitation

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