Par un point de presse ce jour, l’Union nationale des associations des personnes handicapées du Tchad (UNAPHT) exige un quota ”spécial” pour l’intégration de ses membres à la Fonction publique.

Près de 62 ans après l’indépendance du pays, les personnes handicapées s’estiment marginalisées et leurs besoins spécifiques « très peu » pris en compte dans le processus de développement.  « Certaines personnes handicapées ont bravé toutes les intempéries de la nature pour obtenir leur parchemin mais leur intégration à la Fonction publique pose problème »,  regrette le secrétaire général adjoint de l’UNAPHT, Madjitelsem Séverin.

Cet accès « difficile » voire « impossible » aux ressources du pays et certains aspects de la vie, poursuit-il, a conduit bon nombre « d’entre nous à la mendicité et à la résignation ».

L’UNAPHT demande aux autorités de respecter les textes nationaux et internationaux qui promeuvent et protègent les droits des personnes handicapées.

L’Union exige un quota « spécial » pour l’intégration des personnes handicapées « afin d’apaiser le climat social et réparer la situation d’injustice » dont elles sont victimes.

Cette sortie médiatique intervient deux jours après la publication d’un arrêté intégrant 416 diplômés à la Fonction publique. Le président de transition en a promis 5000. Graduellement, le gouvernement compte atteindre cet objectif.