Lors de la visite des ambassadeurs d’Allemagne et de la Turquie au camp des réfugiées soudanais de Farchana dans la région du Ouaddaï à l’Est du Tchad, la délégation s’est rendue au marché hebdomadaire de Farchana où 80% des grands commerçants sont des réfugiées.

Ils font entre autres le commerce des couvertures, des légumes et autres produits d’assaisonnement. Les grands commerçants sont les bouchés qui abattent, par jour, près de 10 bœufs, 15 chèvres et 2 dromadaires. Pendant sa visite au marché, l’ambassadrice d’Allemagne au Tchad a échangé avec le groupement des bouchés qui demande qui sollicite, du coup, une formation et souhaite avoir une structure qui répond aux normes des abattoirs surtout pour concevoir la viande.

Les réfugiés expliquent que, les activités de commerce leurs permettent de subvenir à leurs besoins alimentaires car la ration que leurs donnes le PAM  a diminué considérablement. D’autre part, ces activités leurs permettent de se soigner et inscrire leurs enfants à l’école et assurer leurs cursus. Un boucher du nom Abgoudja, confie qu’il fera des économies pour inscrire son enfant actuellement en classe de terminale à l’université Adam Barka d’Abéché, s’il venait à décrocher le baccalauréat.

Le fait que les réfugiés doivent se prendre en charge eux-mêmes, est une exigence des Nations unies qui ne voulaient plus continuer leur donner de la nourriture après 13 ans de vie des réfugiés.