Comme ceux de N’Djamena, le collectif des lauréats professionnels de l’Education, section provinciale du Moyen-Chari, s’oppose à la décision du gouvernement de procéder à l’intégration à la Fonction publique des diplômés par voie de concours.

Au cours de ce point de presse,le porte-parole du collectif, Asra Djimadoumbé déclare “qu’il est inadmissible et incompréhensible que les autorités qui sont censés garantir l’emploi à la jeunesse préfèrent plutôt le contraire”. Le collectif exige du gouvernement :

  • L’annulation pure et simple de cette décision ;
  • L’intégration immédiate de tous les lauréats professionnels de l’éducation non par étude de dossier individuel mais par arrêté d’admission afin de donner une lettre de noblesse au système éducatif.

Le collectif dit accorder un délai d’une semaine au gouvernement afin de décanter la situation. Passé ce délai, ils seront dans l’obligation de “se faire entendre“, avertit Asra Djimadoumbé. Le collectif exprime également sa solidarité à l’équipe de N’Djamena qui lutte pour la même cause. “Nous condamnons l’arrestation de nos collègues de N’Djamena qui manifestaient pacifiquement“, a déclaré le porte-parole.

Il faut noter que ce Collectif regroupe les lauréats professionnels de l’Education des Écoles normales supérieures d’Abéché, de Bongor, de N’Djamena, de l’Ecole normale supérieure d’Enseignement technique de Sarh et des Écoles normales d’instituteurs bilingues du Tchad.

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