L’ambassadrice d’Allemagne Gabriella Linda Guellil et son collègue ambassadeur de la Turquie au Tchad Sedar Cengiz ont visités ce lundi 14 novembre 2016 les refugiées soudanais installés dans le camp de Farchana (région du Ouaddaï), à l’Est du Tchad.

Accompagnés par le représentant du HCR au Tchad Josué Antonie Canhandula, les deux diplomates représentant la communauté des donateurs sont venus constatés les réalisations mais aussi voir quels sont les besoins des réfugiées et la population d’accueil.

Au centre de santé du camp des réfugiées de Farchana les diplomates turc et allemand se sont entretenus avec le médecin qui leur a présenté son structure sanitaire dont les services sont offerts aux réfugiées ainsi que les populations d’accueil par le fait que, Farchana ne dispose pas d’un centre de santé.

Le taux de fréquentation est de 60% pour les autochtones. Le médecin responsable du centre de santé a profité de l’occasion pour faire le plaidoyer auprès de deux diplomates. D’après lui, son structure sanitaire fait face à des difficultés des ressources humaines et matérielles. Tellement les besoins sont grands, parfois, des patients sont traités à même le sol. «Ce n’est pas normal», plaide le médecin.

Les diplomates turc et allemand, ont visité, par la suite, le centre de formation professionnelle géré par l’ONG, Lutheran World Fédération où sont formés des jeunes refugiées et autochtones en mécanique, électricité, menuiserie, plomberie, couture et informatique. Tous des jeunes de 10 a 25 ans que les ambassadeurs ont rencontré en plein exercice avec des moteurs dans les bras, en train de faire électricité bâtiment, d’autres en train de coudre. Le centre a déjà formé par vague, plusieurs jeunes, en activités actuellement au marché de Farchana et dans d’autres régions du pays.

Les hôtes du camp de Farchana, Gabriella Linda Guellil et Sedar Cengiz, ont constaté aussi que, les femmes réfugiées utilisent pour la cuisson, des briquettes fabriquées à base de la coque d’arachide, les tourteaux et les tiges de mil, tous broyés par une machine qui donne une briquette qui sert a donné du feu après avoir séché.

«C’est très bénéfique pour nous les ménagères car nous les briquettes nous permettent d’avoir du feu très rapidement», déclare Mariam une refugiée. Une autre indique que la briquette évite le déplacement d’aller en brousse chercher le fagot.

Les deux ambassadeurs ont bouclé leur visite par trois salles de classe construites par les parents d’élèves réfugiées dans le lycée secondaire du camp. Les trois salles de classe accueillent les élèves des niveaux, seconde, première et terminale avec un effectif total de 397 élèves dont 214 filles. L’assistante du coordonnateur éducation RET, Mme Ndidjinan Toloum Francine renseigne que, les trois salles de classe ont été construites par les contributions des parents d’élèves réfugiés et appuyer par le HCR qui leur a offert des tôles.