Du 16 au 18 février, à Darda, dans la province du Chari-Baguirmi, les correspondants et points focaux de la radio FM Liberté ont été formés au journalisme d’investigation.

En choisissant de réunir les correspondants et points focaux du projet « promouvoir les droits de l’homme par la radio, nous avons opté pour une approche de complémentarité et de synergie entre eux dans le traitement équilibré de l’information », souligne le directeur de la FM Liberté, Djekourninga Lazare. « Nous conviendrons tous que les conflits agriculteurs-éleveurs, la traite des personnes, les conflits communautaires, la pauvreté et le développement restent des domaines essentiels prioritaires pour nous si nous voulons d’un Tchad épris de paix et de justice et émergent », fait-il remarquer.  

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De son côté, le vice-président du conseil d’administration de la FM Liberté, Banadji Boguel,  espère que les enseignements reçus permettront aux participants  d’améliorer de manière « substantielle » leurs prestations. « Que le professionnalisme et l’excellence demeurent votre crédo ».

Djonabaye Dieudonné, le président de la Haute autorité des media et de l’audiovisuel (HAMA), rappelle aux correspondants et points focaux de FM Liberté que le journalisme est un métier exigeant. « Votre seul directeur c’est votre conscience. C’est un métier où on n’est jamais statique. Il n’y a pas d’autosatisfaction. Un journaliste n’est pas un activiste, il travaille sur les faits ».

Pour améliorer leurs conditions de travail, les participants à cette formation recommandent au gouvernement de faciliter l’accès aux sources d’information ; d’assurer la sécurité des journalistes ; à la FM Liberté de mettre à leur disposition les cartes de presse et d’accréditation et les matériels de travail.