Les cadres et techniciens du secteur de développement rural réfléchissent sur la validation du plan de stratégie nationale de recherche agricole.

Malgré son vaste potentiel, le secteur de l’agriculture continue de sous-performer et peine à se moderniser et reste aussi largement dépendant des conditions météorologiques. L’un des facteurs qui expliquent la faible productivité de l’agriculture tchadienne est la faiblesse des services de recherche et de vulgarisation ainsi que la faible capacité institutionnelle globale qui limitent l’innovation et ralentissent le rythme des changements techniques. Le système de recherche-développement agricole est faible, avec des ressources humaines et infrastructurelles limitées et  un manque de soutien programmatique continu.

En vue d’une intervention  efficace  en faveur de la recherche, une consultation a été faite afin de doter la recherche agricole du Tchad  d’un plan stratégique à moyen terme de cinq ans assorti d’un plan opérationnel  qui tient compte du contexte d’insécurité alimentaire et nutritionnel endémique, de changement climatique hypothéquant les productions agricoles, de faibles ressources tant financière qu’humaine, mais aussi de l’austérité économique que connait le pays

Il est donc question au cours de ces assises pour les cadres et techniciens en charge de l’agriculture de faire la restitution des travaux de l’étude aux principaux acteurs de la recherche agricole au Tchad et recueillir leurs enrichissements et amendements nécessaire en vue de la validation dudit plan.

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales tient à exhorter l’assistance à plus de réflexion en vue de la validation du un plan stratégique national de recherche agricole.