La lettre de politique énergétique et des législatifs et réglementaires du secteur de l’énergie du Tchad ont été validés par les différentes parties prenantes, au cours d’un atelier tenu du 16 au 17 août 2018, à N’Djamena.

Aujourd’hui, l’énergie reste inaccessible à une grande partie des populations du Tchad. Elle coute très cher influençant ainsi le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. C’est pourquoi le département en charge de l’énergie a entrepris l’élaboration d’une politique énergétique qui se fonde sur la lettre de politique énergétique qui vient d’être validée par l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’énergie.

La lettre énergétique vise à atteindre à l’horizon 2030 un taux d’accès à l’électricité de 53% sur l’ensemble du territoire (le taux actuel étant de 6.4%), un taux d’accès à l’électricité rurale à 20% (l’actuel étant de 1% environ) et la part des énergies renouvelables à 20% dans la production électrique nationale.

Au cours de cette rencontre, les participants se sont penchés sur des projets de décrets portant sur l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité ; les producteurs indépendants d’électricité ; l’Agence de développement de l’électrification rurale et de la maîtrise de l’énergie.

Composé de grands traits essentiels dont l’état des lieux du secteur de l’énergie et la stratégie pour le développement du secteur, le projet de lettre de politique apparait comme un véritable point de départ pour le développement énergétique du Tchad.

Le ministre du Pétrole et de l’Énergie salue le travail accompli par les participants tout en mesurant les délais et les tâches à accomplir. Il indique la poursuite des contributions de l’ensemble des participants pour les versions finales des documents.