Le Tchad fait partie des 10 pays les plus touchés par les décès liés à la pollution de l’air. Ces pays sont soit pauvres, soit en voie de développement.

La contamination atmosphérique est causée par les activités humaines. Selon une étude publiée dans la revue Lancet, consultée par France 24, les décès dus à la pollution de l’air ont augmenté de 7% entre 2015 et 2019.

Un phénomène qui provoque la mort de 9 millions de personnes par an et qui reste mal identifié, d’après les auteurs de l’étude. « La pollution est un facteur de risque comme beaucoup d’autres. Quand vous regardez à quoi la pollution contribue, c’est principalement à des maladies non-transmissibles qui sont indiquées comme la cause réelle du décès sur le certificat de décès. Vous ne verrez jamais la pollution comme une cause de décès », relève la directrice de Alliance mondiale sur la santé et la pollution, Rachael Kurpa.

Les ¾ de ces décès sont causés directement par la pollution atmosphérique. Mais les décès liés à l’exposition aux produits chimiques et aux métaux lourds ont aussi augmenté de 66% depuis 2000. Une situation qui touche surtout les pays pauvres ou en voie de développement. « Lorsque ces pays s’industrialisent, il se produit en même temps un phénomène d’urbanisation. Plus les personnes se déplacent dans la zone où se trouve la pollution, il y a aussi en même temps une population vieillissante. Tout cela se combine et augmente les fardeaux que subissent ces populations », explique Dr Ian Mudway , toxicologue à Imperial college London.

Les 10 pays où la pollution de l’air tue le plus sont : Tchad, République centrafricaine, Niger, Iles Salomon, Somalie, Afrique du Sud, Corée du Nord, Lesotho, Bulgarie, Burkina Faso.