Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Abdelmadjid Abderahim et l’ambassadeur d’Israël au Tchad avec résidence à Dakar au Sénégal, Ben Bourgel, ont signé ce mardi un protocole d’entente pour la construction d’une unité de traumatologie (partie de la médecine, de la chirurgie consacrée à soigner les blessures, les suites d’accidents) et d’urgences à l’hôpital général de référence nationale.

Le Centre hospitalo-universitaire de référence national de N’Djamena aura bientôt une unité de traumatologie et d’urgences. C’est l’objet de la signature, ce mardi, d’un accord entre le Tchad et Israël qui interviendra à travers Mashav, Agence de coopération internationale d’Israël.

Ben Bourgel, ambassadeur d’Israël au Tchad, avec résidence à Dakar au Sénégal, a déclaré que son pays a acquis une grande expérience dans le domaine des soins d’urgences et de la traumatologie. « Cette expérience, nous souhaitons la partager avec nos partenaires et amis », a-t-il affirmé. C’est pourquoi, l’ambassadeur indique que cette coopération comprend un volet de transfert de technologies mais aussi de transfert de compétences. Mashav formera aussi les cadres du Centre hospitalo-universitaire de référence nationale affectés à l’unité qui sera construite, une unité qui « contribuera, nous l’espérons, au renforcement des services médicaux offerts à la population de N’Djamena ».

Pour Ben Bourgel, cette action s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des relations entre les deux pays. Une coopération qu’il se dit disposé à renforcer.

Pour le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, la signature de cet accord vient matérialiser la consolidation de la relation entre le Tchad et Israël, « un Etat mondialement connu, qui a une grande expertise dans le domaine de la médecine ainsi que du développement durable ». Il a remercié Israël pour la mise à disposition du Tchad de ce centre qui vient renforcer le plateau technique et qui va contribuer à la prise en charge de la population tchadienne.

Dr Abdelmadjid Abderahim a relevé que beaucoup de Tchadiens, surtout dans le Tchad profond ont recours en premier lieu à la médecine traditionnelle pour soigner les fractures. Même s’il y a des résultats, le ministre admet qu’il y a également beaucoup de conséquences néfastes. D’où, « avec votre apport, nous allons développer la médecine moderne pour répondre aux sollicitations des malades ». Le chef du département de la Santé a en fin insisté sur le transfert des compétences car, indique-t-il, « le renforcement des compétences nationales est une valeur ajoutée pour assurer la continuité et la durabilité de cette action ».