Le coût du plan stratégique national de lutte contre le VIH/sida au Tchad pour la période 2018-2022 est estimé à environ 367 millions de dollars, a déclaré jeudi à Xinhua Dr Barou Djouater, secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS).

Le coût nécessaire pour faire face à la tuberculose, dans la même période, est estimé à 19 millions de dollars, a ajouté Dr Barou Djouater qui s’ exprimait en marge d’ une réunion des acteurs de la lutte contre le sida.

“Or, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a mis à la disposition du Tchad une enveloppe globale de 42 millions d’ euros”, a précisé Dr Barou Djouater.

Le Tchad a décidé de soumettre au Fonds mondial, en saisissant l’ opportunité de la fenêtre du 7 février 2018, une demande conjointe de financement en appui aux efforts du gouvernement du Tchad et de ses partenaires dans la lutte contre la tuberculose, le VIH/sida et le renforcement du système de santé et du système communautaire.

Avec ce montant annoncé de 42 millions d’ euros, les acteurs impliqués dans la lutte contre le sida, planchent sur les priorités qui seront contenues dans la requête du Tchad au Fonds mondial.

“Le mot priorité revêt ici une importance capitale. Voilà pourquoi nous sommes tenus d’ avoir un consensus sur les priorités à prendre en compte dans notre demande conjointe de financement VIH et tuberculose”, a insisté le secrétaire exécutif du CNLS.

Au Tchad, le taux de prévalence du VIH observé lors de la dernière enquête démographique et de santé de 2015 est de 3,3%.