Le président de la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture des mines et d’artisanat (CCIAMA), Ali Adji a donné des explications sur l’augmentation des prix des denrées alimentaire lors de sa rencontre, le lundi dernier avec les importateurs et transitaires.

A la question de la cherté de vie, le président de la CCIAMA lève l’équivoque : « Elle ne dépend ni du secteur privé ni des opérateurs économiques, c’est une conjugaison de plusieurs contraintes », fait-il savoir.

Pour Ali Adji , les accusations portées à l’endroit des commerçants à chaque fois que les prix des produits augmentent sur les marchés doivent cesser. « L’environnement international est devenu aujourd’hui très compliqué avec l’avènement de la Covid-19, les produits sont devenus très chers sur le marché international. Je prends seulement l’exemple de l’huile qui est achetée aujourd’hui deux fois plus chère que par le passé, ça peut forcement avoir un impact sur le prix », explique-t-il.

En matière de transport, les frais ont été multipliés par cinq à en croire le président de la CCIAMA – « Et certainement les opérateurs, lors de l’importation vont répercuter ce coût sur les prix. »

Outre ces raisons, ajoute le président Adji, la période de la saison pluvieuse marquée par l’épuisement de stocks des produits de première nécessité a accentué la cherté de vie. « Ce sont tous ces aspects qui ont fait que la vie est devenue chère. Mais il n’appartient pas aux opérateurs économiques de trouver des solutions. Mais on est en train de discuter avec le gouvernement pour essayer des solutions », conclut Ali Adji.