Le président du Collectif tchadien contre la vie chère, Dimganayal Nely Versinis, a fait un point-presse ce vendredi, 15 octobre, à la radio FM Liberté pour notamment dénoncer la cherté de vie qui va crescendo depuis l’arrivée du Conseil militaire de transition au pouvoir.

« Le peuple tchadien vit une misère sans pareille. » Ce cri est lancé par le président du Collectif tchadien contre la vie chère, Dingamnayal Nely Versinis, lors d’un point-presse qu’il a fait ce vendredi, 15 octobre 2021.

L’injustice sociale, c’est aussi la cherté de vie que la majorité des citoyens sont obligés d’affronter au quotidien, indique-t-il. « Ce phénomène savamment orchestré, entretenu et imposé à la population tchadienne depuis belle lurette continue son bonhomme de chemin depuis l’arrivée du CMT à la tête du pays », s’alarme Nely Versinis qui appelle le président et le Premier ministre de transition à prendre les choses en main.

La cherté de vie c’est aussi la façon dont les multinationales exercent au Tchad et traitent leurs clients. Leurs façons de faire « révèlent à suffisance que le capitalisme et le paternalisme des multinationales au Tchad frisent le néocolonialisme », décrie-t-il.

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Les Groupes Castel et Bolloré ainsi que les deux grandes compagnies de téléphonie mobile à savoir Moov Africa et Airtel sont cités par le président du Collectif tchadien contre la vie chère comme étant ”dangereuses” pour le développement de l’économie tchadienne.

« L’heure est gravissime et exige que nous nous mettions tous debout pour freiner l’élan de ces multinationales en complicité avec certaines autorités locales friandes des biens mal acquis, qui se comportent au Tchad comme en territoire conquis », interpelle Dingamnayal Nely Versinis.

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