Le président du Conseil militaire de transition ( PCMT) annonce l’ouverture d’une section arabe à l’Ecole nationale d’administration (Ena) et à l’Ecole nationale de formation judiciaire (ENFJ). Cette décision entrera en vigueur dès la session prochaine.  

Devant des représentants de la société civile arabophone, cadres arabophones et défenseurs de la langue arabe, Mahamat Idriss Deby affirme accorder une ”attention particulière” à l’ancrage de l’apprentissage de la langue arabe dans les établissements scolaires « afin de donner une meilleure base chez les jeunes apprenants à partir de l’enseignement fondamental ».

Au regard du chemin parcouru, « il y a matière de se réjouir de la qualité de l’enseignement reçu grâce à l’engagement et la détermination sans faille du corps professoral ».

Reconnaissant que l’arabe, seconde langue nationale après le français, est un patrimoine linguistique, culturel et historique qui appartient à chaque citoyen tchadien, Mahamat Idriss Deby dit prendre en compte quelques principales revendications des arabophones.  

Sous des applaudissements nourris, le chef de la transition annonce l’ouverture de la section arabe à l’École nationale de formation judiciaire (ENFJ) et à l’École nationale d’administration ( Ena) « dès la prochaine session ». De même, poursuit-il, le gouvernement est en train de « tout mettre » en œuvre pour doter l’université Roi Fayçal d’une faculté de médecine. « Les arabophones ont un grand rôle à jouer dans notre pays », admet-il.