Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a sillonné aujourd’hui 15 janvier avec ses proches collaborateurs, les différents services de son département afin de s’imprégner des réalités de travail et proposer des innovations.

La visite s’amorce à 9 heures à la Direction générale des impôts, puis celle des Douanes et droits indirects, ensuite à la Trésorerie paierie générale, à la Direction des services des domaines et enfin, elle s’achève vers 13 heures dans son ministère.

Cette descente, selon le ministre, a permis de faire le tour des plus importantes entités de son ministère et de rentrer de plain-pied dans l’année 2021.

Des services de recettes, des prévisions et de dépenses sont passés en revue.“Dorénavant, le Budget va être examiné. La Solde va basculer au numérique. Ces réformes informatiques et de sécurisation des données dans les différents services importants ont pour objet de les décentraliser afin d’éviter les lourdeurs administratives et les déconvenues habituelles’’, affirme le ministre.

Ce nouveau système permettra d’engager l’ensemble des salaires des fonctionnaires des provinces au niveau local, au 1er trimestre de l’année en cours, en mettant en place des centres provinciaux du Budget. Cela comprend l’informatique, la Solde et des contrôleurs financiers pour que les délégués des Finances dans chaque province jouent ”le rôle du ministre”. C’est une ”administration financière complète” locale qui aura l’avantage de faciliter la délégation de crédits.

Pour Hamid Tahir Nguilin, “toutes les recettes, dépenses de l’Etat seront désormais comptabilisées, justifiées, archivées et traçables. Un fonctionnaire ne pourra rester à N’Djamena, faire des subterfuges et toucher son salaire sans que personne au niveau local ne soit au courant de son existence (…)’’.  

BACTAR Frank I.