La Représentation au Tchad du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, le HCR, se félicite de la visite de terrain effectuée par des diplomates basés à N’Djamena dans la localité de Farchana, dans l’est du Tchad, les 14 et 15 novembre.

Initié par le Représentant du HCR au Tchad, Antonio Canhandula, cette visite, dont une deuxième s’effectuera du 21 au 23 novembre avec d’autres

Diplomates à Goz Beida, vise à permettre à ses participants de toucher du doigt les réalités des programmes d’assistance et les activités des réfugiés.

Ces programmes et ces activités sont mis en œuvre par le HCR et ses partenaires grâce à des financements accordés par des pays et institutions,

Représentés au Tchad par certains des diplomates participant à ces deux visites de terrains. D’où l’importance, selon Antonio Canhandula, de leur montrer ce qui est fait avec leurs généreuses contributions pour protéger et améliorer les conditions de vie des centaines de milliers de réfugiés qui vivent sur le territoire tchadien, depuis plus d’une décennie pour la grande majorité, originaire de la province soudanaise du Darfour.

La première mission qui a visité cette semaine, les activités dans la sous-délégation du HCR à Farchana en se rendant notamment dans le camp du même nom, était composée des Ambassadeurs d’Allemagne et de la Turquie. Pour sa part, celle qui visitera Goz Beida, toujours dans l’est du Tchad, à partir du lundi 21 novembre, comprendra les Ambassadeurs de l’Union Européenne et de France ainsi que des responsables de l’Agence Européenne de Protection Civile et Humanitaire, ECHO.

L’Allemagne, la France, l’Union Européenne et ECHO font partie, avec les Etats-Unis, des principaux donateurs du HCR au Tchad et dans le monde entier. La Turquie est le pays qui abrite le plus grande nombre des réfugiés au monde, 2.5 millions, en grande majorité des Syriens.

Etant donné que 80% des 390 mille réfugiés vivant au Tchad sont en situation prolongée d’asile, le HCR et ses partenaires entendent développer et mettre en œuvre des stratégies et des projets mettant l’accent sur l’autonomisation de ces populations vulnérables en prenant en compte leurs hôtes tchadiens.

« Il faut faire le pont entre l’action humanitaire et les activités de développement », a expliqué le Représentant du HCR, Antonio Canhandula, avant d’ajouter que pour ce faire son agence doit pouvoir continuer à compter sur le soutien de ses donateurs traditionnels mais aussi encourager d’autres gouvernements, institutions et organisations, y compris des organismes de développement et des entreprises privées, pour participer à cette œuvre, « sachant que les perspectives d’un retour des réfugiés chez eux n’est pas dans l’immédiat ».

Le Tchad est un des principaux pays d’accueil des réfugiés en Afrique, avec une population de 390 mille personnes, originaire du Soudan (80%), de la Centrafrique (18%), du Nigeria et de divers autres pays (2%).