Les comités des créanciers du Tchad sont appelés urgemment  par le Fonds Monétaire international à trouver un terrain d’entente avec le gouvernement  en vue de restructurer les dettes. C’est au cours d’une conférence de presse animée le jeudi 14 juillet à Washington par le porte-parole du FMI Gerry Rice que l’annonce a été faite.

Le Tchad cité par le FMI comme  le premier pays à demander de l’aide dans le cadre commun du G20, mais qu’il avait besoin d’un accord sur la dette entre les créanciers y compris le géant minier et commercial Glencore pour débloquer les Fonds. Cet accord pourrait débloquer les programmes de financement du FMI et les décaissements. Il confie que des discussions se poursuivent entre le Tchad et l’organisation monétaire d’où ils prévoient de continuer à se réunir.  

  “Nous pensons qu’il est essentiel, encore une fois, que l’accord soit conclu rapidement avec tous les créanciers – y compris Glencore – pour nous permettre de soumettre ce premier examen dans le cadre de l’accord en cours que nous avons avec le Tchad“, confie Rice.

Il poursuit qu’Un accord de restructuration de la dette permettrait au FMI de demander l’approbation du conseil d’administration d’une révision de l’accord de facilité de crédit élargie de 571 millions de dollars du Tchad, ce qui débloquerait un soutien financier pour le pays.

Il est à noter que le Tchad n’est pas l’unique demandeur sur cette liste, l’Ethiopie et la Zambie y figurent. Le scandale SHT GATE serait aussi au menu d’une réunion tenue le mercredi 13 juillet et les créanciers privés auraient réfléchi à l’opportunité d’accepter un nouvel allégement des prêts garantis par le pétrole qui avaient déjà été restructurés en 2018. Mais le porte-parole du FMI Gerry Rice a refusé de commenter informe Addis Standars.