Le Tchad célèbre en ce jour du 24 novembre, à l’instar des autres pays du monde, la première édition de la journée internationale de l’éducation. Cette commémoration est placée sous le thème : « l’éducation, moteur important et essentiel pour l’inclusion et l’autonomisation ».

C’est pour montrer le rôle de l’éducation dans la construction de la paix et le développement que l’Assemblée Générale de l’ONU, tenue en date du 03 décembre 2018 a proclamé le 24 janvier, la journée internationale de l’éducation. Cette adoption 73/25 prouve la volonté politique sans faille de la communauté internationale d’appuyer les actions transformatrices en faveur de l’éducation inclusive, équitable et de qualité pour tous.

Le choix de ce thème cadre bien avec la situation actuelle du secteur de l’éducation au Tchad, où la crise d’apprentissage se fait sentir à tous les niveaux. « Le diagnostic du système éducatif relève des nombreuses faiblesses ayant un lien avec ce thème », reconnaît le ministre de l’Education et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, dans son discours de circonstance.

Au Tchad, 55% des enfants de 6 à 24 ans ne sont pas dans le système scolaire, la disparité entre les filles et les garçons scolarisés reste foncièrement lamentable et la qualité de l’éducation laisse à désirer. En plus, il y a une inégalité entre les régions en matière d’offre de l’éducation. Rares sont les régions qui disposent d’au moins une école et souvent quand il y en a, cette école fonctionne rarement avec plus de 5 cinq enseignants. A cela s’ajoute encore l’analphabétisme qui ne cesse de faire des victimes.

Toutes ces difficultés auxquelles est confronté le système éducatif tchadien « révèle une importance des efforts à fournir dans le cadre d’une éducation inclusive pour nos enfants et jeunes adolescents », martèle le premier responsable de l’éducation tchadienne, Aboubakar Assidick Tchoroma, lors de son point de presse relatif à cette journée.