Le Conseil des Leaders pour la Paix et le Développement  Appelle à un “vivre ensemble”

A travers une conférence de presse suivit d’un débat tenu au Centre Culturel Al-Mouna. 

 

Créé le 14 juillet 2016 par les  jeunes tchadiens sans distinction de race ni d’ethnie, pour partager leur connaissances et de vivre ensemble.

Pour ces jeunes, la paix que le Tchad  a besoin  ce n’est pas une paix de lâches, ce n’est pas une paix des naïfs et ce ne sera jamais la paix d’un seul groupe. C’est plutôt cette paix de Dieu faite de justice à laquelle tout le peuple tchadien a un droit légitime, la paix du respect de la vie, la paix que procure la gestion démocratique du pouvoir d’Etat, la paix que garantit un Etat structuré, organisé, respectable où se vit une véritable harmonie entre gouvernants et gouvernés, la paix d’une société tchadienne où la force de la loi raisonnable triomphe sur la loi de la force.

La paix que nous voulons, pour tout dire, n’est pas celle des pacifistes mais celle des êtres conscients de leurs droits et de leur absolue dignité et qui sont prêts à œuvrer non seulement  pour leur respect, mais pour le respect de ses droits, de la laïcité et dignité en tout être humain vivant dans ce pays. L’heure n’est plus à l’ethnocentrisme car nous sommes tous fils du Tchad un appelle à  l’unisson pour agir ensemble pour le bien-être.

Après le discours du président du Conseil des Leaders pour la Paix et le Développement Khamis Freedom. Une conférence débat a été animée  par Abdelkerim Marcelin, Juriste-Politologue, Chercheur au Centre Al-Mouna sur  le thème : « la cohabitation pacifique au Tchad : le rôle de la jeunesse ».

Selon le conférencier L’urgence de la cohabitation pacifique nécessite que soit développé un certain nombre de questionnement tant scientifique que populaire. Une société aussi diversifiée que la plupart des pays africains, mérite de faire la promotion de la culture de la paix. La société tchadienne va constituer une exemplification parmi tant d’autres.

Néanmoins, le constat opéré sur la situation actuelle pousse à croire que la diversité n’est pas toujours synonyme de cohésion sociale et de coopération au sein de la société tchadienne. Bon nombre de discriminations de toutes sortes (accès au logement, accès à l’emploi, à la scolarité, les conditions de pratiques cultuelles…) sont bien présentes. Les jeunes générations, issues des minorités culturelles, sont les premières victimes de pareilles situations.

Par stratification sociale on entend généralement le processus par lequel des individus, des familles ou des groupes sociaux sont rangés hiérarchiquement sur une échelle les uns aux échelons supérieurs, les autres aux échelons inférieurs. Cette conception pose plusieurs problèmes.

La société a besoin de situer les individus dans la structure sociale et de leur donner des motivations pour remplir certains rôles sociaux. La base de cette motivation s’explique par le. Prestige qu’ont les diverses positions dans la société et les personnes qui occupent ces positions. Les stratifications s’établiraient donc sur la base du prestige des différentes positions sociales.