L’Association pour la promotion des libertés fondamentales (APLFT) a fait un monitoring des réfugiés camerounais, ce mardi 21 décembre, sur les sites de Farcha et de N’gueli.

Selon le 1er adjoint au maire de la commune du 9ème arrondissement, Moussa Samedjida, les vivres qui étaient dans le stock sont finis et les gens continuent toujours par affluer. « Alors qu’au niveau de Kousseri le problème est réglé. Comme ils arrivent, nous les accueillons seulement. Vu qu’il y a des mouvements, certains partent et d’autres arrivent, leur nombre reste indéterminé », a fait savoir le 1er adjoint au maire du 9eme arrondissement.

Sur l’objet de la visite sur ces différents sites, la coordinatrice générale de l’association pour la promotion des libertés fondamentales (APLFT), Larlem Marie a indiqué qu’elle s’inscrit purement dans la protection. « Nous déplorons les conséquences des conflits. Dans la plupart des cas ce sont les femmes et les enfants qui souffrent », fait-elle la remarque.

« Nous demandons aux autorités, que ce soit du Cameroun ou du Tchad et particulièrement celles qui sont dans les zones du conflit, à pouvoir anticiper dans le conflit. Créer des conditions de paix entre les populations et elles sont capables de le faire », croit la coordinatrice de l’APLFT.

Enfin, la coordinatrice de l’APLFT dit constater l’inégalité dans les assistances. « Certains sont mieux, d’autres non. Par exemple à Farcha, les gens reçoivent assez d’aides en terme alimentaire, mais sur les autres sites ils n’ont pas des nattes, des couvertures …» Ce que confirme le représentant des réfugiés sur le site de N’gueli au quartier Karwaye. “Il y a eu des promesses mais nous avons reçu que quelques couchages, puis les nattes et quelques vivres. Cela nous a un peu maintenus, mais nous sommes très nombreux sur le site de Karwaye. Nous avons besoin des vivres (céréales), des couvertures et tentes, de l’eau…”, énumère-t-il.