Par un point de presse fait ce mardi, 4 octobre à la radio FM Libérté, l’avocat de la communauté Zakhawa, Me Alain kagonbé, rappelle une fois de plus aux autorités que ses clients revendiquent la justice dans l’affaire l’opposant à Abel Maïna.

La communauté zakhawa estime que cette affaire est connue de tous et promet ne pas se taire tant que la justice n’est pas rendue. “Il n’y a pas un seul Tchadien, du moins un seul N’Djamenois qui ne sache pas, les mobiles, les raisons pour laquelle la communauté Zakhawa demande justice, nous ne serons jamais fatigués de reprendre ce qu’on avait dit, les gens font la sourde oreille parce qu’ils ont l’habitude de dire laisse-les faire des bruits, après une semaine deux semaines, ça va passer, mais nous allons pas lâcher prise que cela soit clair“, estime Me Alain Kagonbé.

Pour l’avocat, Abel Maïna doit répondre devant la justice compte tenu de ses propos injurieux face à cette communauté Zakhawa, car elle détient les preuves. “Abdel maïna à proféré des injures à caractère ethnique, à caractère tribal sur toute la communauté Zakhawa, les traitant de voleurs, violeurs, d’escrocs et tous les noms d’oiseaux, nous avons les preuves, on ne peut pas proférer des injures contre toute une ethnie, et notre code pénal est clair là dessus, notre code pénal à prévu et puni les injures à caractère ethnique, à caractère tribal” indique Me Alain kagonbé.

Aujourd’hui on veut nous faire croire que la justice est une juste à plusieurs vitesses et le conducteur peut passer de la première vitesse, aller directement à la quatrième vitesse. il donne de la vitesse qu’il veut, nous voulons dire là que ce n’est plus la loi, la loi est générale, la loi est permanente, la loi est obligatoire coercitive, c’est les caractères de la loi“, déplore l’avocat de la communauté.

La seule revendication de cette communauté est que la justice puisse se pencher sur cette situation d’incitation ethnique, tout en prenant en compte leur plainte. “Abel Maïna soit traduit devant les instances judiciaires de la République et ce sera justice“, conclut, Me Alain Kagonbé

Aristide Nguemadji, stagiaire