Dans un communiqué de presse, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) réagit par rapport à l’attaque du village de Sandana, sous-préfecture de Koumogo (province du Moyen-Chari), par des éleveurs.

La CNDH note que des événements « d’une gravité extrême se déroulent actuellement dans le village Sandana… ». Le communiqué rappelle qu’un éleveur a connu un accident mortel avec sa moto. Les autorités, ainsi qu’un imam se sont aussitôt rendus sur le lieu de l’accident et ont constaté et convenu que la mort de l’éleveur était « bel et bien accidentelle », écrit Djidda Oumar Mahamat, le président de la CNDH.

Étrangement, poursuit le document, les membres de la communauté du défunt éleveur, non convaincus de la cause de l’accident mortel de ce dernier et prônant plutôt l’assassinat, ont pris d’assaut le village de Sandana et se sont mis à « tirer des coups de feu sur tout ce qui bouge, blessant plusieurs personnes et occasionnant un grand nombre de pertes en vies humaines parmi les villageois ».

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La CNDH dit condamne avec « énergie cet acte de barbarie » et appelle les plus hautes autorités à prendre les responsabilités pour faire cesser au plus vite ce « massacre » qui risque de dégénérer en conflit intercommunautaire. Elle exhorte également les autorités à poursuivre et traduire en justice les responsables des pertes en vies humaines et blessés.

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