Le ministre l’Administration du Territoire et à la Gouvernance locale, Bachar Ali, représentant le président de la République a ouvert ce 21 août 2016 la 4e Conférence panafricaine des Groupes Bibliques Universitaires d’Afrique Francophone (GBUAF) au palais du 15 janvier.

La 4e Conférence des GBUAF est placée sous le thème « GBU et développement en Afrique : Réalités et Défis d’une présence cinquantenaire dans les universités francophones ». Elle prendra fin le 27 août prochain. Au total,  22 délégations seront représentées y compris les 19 pays membres des GBUAF, ainsi que les orateurs et autres responsables des groupes constitués. L’objectif principal de cette conférence panafricaine est d’aller à la rencontre des Tchadiens avec la bonne nouvelle de Dieu et les amener à penser à leurs universités, car l’université est un lieu de préparation, de formation et de réflexion des cadres de demain.

Cette 4e Conférence des GBUAF à N’Djamena est particulière parce qu’elle coïncide avec le cinquantenaire des GBUAF. C’est dans cet esprit que le coordonnateur du comité d’organisation Gadnodji Prosper a relevé que c’est une grâce pour le Tchad de l’organiser. La leçon d’ouverture du Pr Abel Djerareou a mis en exergue l’homme au centre du développement. Selon l’orateur, malgré les stratégies élaborées par les États africains afin d’atteindre l’émergence et le développement, rien n’est certain. Tout se passe dans les mentalités, a-t-il relevé. Tant que les mentalités ne changent pas et que les hommes continuent à saboter l’intégrité en faveur de la corruption, des détournements et tous les vices qui l’accompagnent, rien ne va changer.

Le Secrétaire régional des GBUAF Augustin Ahoga pour sa part a rappelé l’historique des GBUAF qui ont vu le jour en 1968. Ceci 11 ans après la création de l’Union des Jeunes Chrétiens (UJC) qui est un regroupement des jeunes universitaires.