Un mois après le lancement de l’opération “Juste prix” par la Chambre de commerce de N’Djamena, le comité de pilotage a procédé à son évaluation. Il entend le pérenniser.

Trois points ont fait l’objet de cette rencontre qu’a convoquée la Chambre de commerce avec les différents acteurs de cette opération.

Le premier point concernait la finalisation des prix plafonds des denrées de première nécessité. Sur ce point, beaucoup d’efforts ont été fournis de la part de l’Etat qui a supprimé les taxes douanières et la TVA sur les quatre denrées de base à savoir le riz, le farine, l’huile raffinée d’arachide et les pâtes alimentaires. “Nous attendons maintenant l’intervention du ministre de Commerce qui à travers un arrêté pourra fixer les prix de denrée de base qui dorénavant sera affiché sur les places publiques et les marchés afin que le consommateur soit pleinement informé”, a affirmé le président de la Chambre de commerce de N’Djamena, Amir Adoudou Artine.

Une vue des commercants conviés à la rencontre à la CCIAMA

Le deuxième point portait sur les éléments réalisés durant la phase pilote de l’opération “Juste prix”. Après la sensibilisation qui a conduit à l’opérationnalisation du concept, le comité de pilotage entend donner une suite.  “Le juste prix est une opération qui se veut pérenne. Ce n’est pas une opération juste pour le Ramadan. Nous sommes consommateur 365/365. Nous avons eu une phase pilote de 45 jours. Après cette phase, nous allons mettre en place une structure qui va s’occuper du juste prix pour l’avenir”, déclaré Amir Adoudou Artine, président de la CCIAMA. 

Et le troisième point a concerné essentiellement les consommateurs à petite unité. Cette catégorie de consommateurs est la plus concernée par l’opération. “Si on ne s’intéresse pas à cette catégorie de consommateur, c’est que l’opération n’a pas encore donné pleinement ses résultats”, a confié Amir Adoudou Artine.