Le président de la République Idriss Deby Itno a présidé ce matin au palais du 15 janvier la journée nationale de prière pour la paix, la cohabitation pacifique et la concorde nationale.

La cérémonie a démarré avec l’exécution de l’hymne national, la lecture des livres saints, le message des leaders religieux.

Pour le président de la République Idriss Deby Iton, cette initiative de la journée de prière est inédite dans la sous-région, même en Afrique. Le président a précisé que c’est dû en grande partie à l’action et à l’investissement des dignitaires et responsables religieux qu’aujourd’hui la culture de la paix, du dialogue et de la tolérance s’enracine solidement.

Certes, selon le président de la République qu’aujourd’hui la paix est un acquis et une conquête permanente, mais il relève aussi qu’il est de devoir de tous de veiller au grain pour éviter toute situation de nature à compromettre la paix, la stabilité.

« La culture du communautarisme à laquelle l’on assiste ces derniers mois est un danger pour la paix et l’unité nationale. Une banale dispute ou une simple querelle entre deux individus ne saurait constituer une source de conflit qui engage leurs communautés entières. Si une quelconque friction entraine mort d’homme, il revient à la justice de la République de faire son travail ». Il n’appartient pas à un citoyen de se faire justice a souligné le président sous les ovations particulières du ministre de la Justice. 

 Il a en outre salué le protocole d’accord signé entre le Gouvernement et la plateforme syndicale. Selon lui, cet accord est le fruit d’un dialogue franc et sincère et va sans nul doute dans l’intérêt supérieur du pays. Concernant la corruption et la dilapidation des deniers publics, le président a sollicité la contribution des leaders religieux.