Evaluer la situation des droits de l’enfant au Tchad, tel est le mobile du point de presse qu’a tenu le REASPET ce mercredi à N’Djamena.

Dans le cadre de la commémoration de la 30ème édition de la journée mondiale de la convention des droits de l’enfant, le réseau des associations pour la protection des droits de l’enfant (REASPET) a fait un point de presse ce mercredi à son siège. Objectif, faire la mise au point de la situation des droits de l’enfant au Tchad.

L’objectif principal de ce point de presse est de porter un regard sur l’application de la convention sur le vécu des enfants du Tchad afin d’interpeller le gouvernement sur sa responsabilité vis-à-vis de cette convention.

Sur le plan éducatif, social, sanitaire…, beaucoup restent encore à faire relativement à la situation des enfants au Tchad, selon  la chargée des affaires des enfants ambassadeurs dudit réseau, Madjioroum Melom Prisca

Sur le plan social, “les enfants soumis à la mendicité deviennent de plus en plus nombreux dans les rues de N’Djamena et les marchés. Les enfants de rue, les enfants Madjirines et les enfants bouviers sans espoir, ni encadrement constituent un danger et le silence du gouvernement le rend complice face à cela“, a-t-elle dit. “Beaucoup d’enfants meurent suite de la non prise en charge gratuite et le manque des structures de prise en charge des enfants par les parents et le gouvernement“, déplore-t-elle.

Sur le plan éducatif, les grèves répétitives et les conditions d’études ne favorisent pas l’éducation des enfants, dit-elle. “A cela, s’ajoute la problématique de la scolarisation des filles, la gratuité de l’école prônée par le gouvernement et des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans l’éducation des enfants. Chaque année, le taux d’inscription augmente et varie d’un établissement à un autre. Tous ces points relevés ne contribuent pas à l’éducation de ces derniers.”

D’après le constat de ces jeunes ambassadeurs, même le droit de vivre dans un environnement entretenu et protégé pour le bien vivre de l’enfant est bafoué car, “l’environnement subit en ce moment une destruction incontrôlée par des entreprises et des destructeurs de la nature“.

Enfin, ils lancent un cri de cœur auprès du gouvernement. “Nous enfants ambassadeurs plaidon auprès du gouvernement de s’investir pour la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant pour chaque enfant jouit de tous les privilèges que lui accorde cette convention

Nguena Oundoum Cynthia, stagiaire