Jeudi 30 juillet, Amina Priscille Longoh, ministre de la Femme et de la protection de la petite Enfance a tenu un point de presse. C’est en prélude à la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA), édition 2020. 

Placée sous le thème « Unité dans la diversité : lutte contre le racisme et la pandémie de COVID-19 à travers l’autonomisation des femmes », la Journée internationale de la Femme Africaine (JIFA)  est un événement célébré tous les 31 juillet depuis 1962. Cette édition 2020 se tient dans un contexte particulier marqué par la pandémie de la Covid-19 qui met le monde, les femmes surtout face à des défis énormes.

Pour la ministre Amina Priscille Longoh, « la JIFA a été créée pour reconnaitre et affirmer le rôle joué par les femmes pour la liberté politique de l’Afrique ». Elle est aussi un cadre de promotion du statut social et économique sur le continent. Cette journée offre l’opportunité de rappeler et d’affirmer la place des femmes africaine dans l’évolution d’une identité panafricaine forte avec des valeurs pour une société juste et prospère».

La ministre en charge de la Femme a déclaré que la crise sanitaire actuelle a négativement impacté certains gains obtenus dans la promotion de l’égalité des sexes, de l’autonomisation des femmes et de leurs droits. C’est pour quoi, elle appelle à une synergie d’actions de sensibilisation pour lutter contre cette maladie mais aussi contre le racisme observé dans les sociétés à travers le monde.

La ministre a également plaidé pour la vulgarisation des dispositifs juridiques en faveur de la femme afin que le pays « vive dans l’harmonie, la cohésion et la quiétude totale ».  Elle assure par ailleurs que le gouvernement continuera à œuvrer pour fournir aux femmes, les moyens pour leur autonomisation.