A l’approche des Jeux islamiques de Turquie, les 8 Fédérations tchadiennes concernées se préparent. Même dans un cadre qui laisse à désirer, les lutteurs montrent de la détermination et sont ”fin prêts” pour aborder la compétition.

C’est dans une vieille salle peu éclairée du lycée Felix Eboué que les lutteurs ( 3 des 4 )  retenus pour les Jeux islamiques de Konya en Turquie, prévus du 9 au 19 août, s’entrainent. La musique est jouée à fond pour les galvaniser.

Sur les tatamis, les bras se mesurent, la sueur coule, le moral semble être au top. « Nous sommes en pleine préparation », nous dit Banaba Taokreo, directeur technique national de la Fédération tchadienne de luttes associées. Les lutteurs s’entrainent 5 fois dans la semaine.

Pour le DTN, ils sont même presque prêts pour la compétition. «  Nous faisons 5 séances par semaine. Deux  séances de musculation et trois séances sur le tapis. Les lutteurs sont même prêts. Mais, nous n’avons pas des équipements. Surtout des chaussures de lutte et les maillots. Nous avons commencé le 10 juillet. Mais, bien avant , il y a 3 mois, nous avons commencé par travailler. Entretemps, c’était 3 séances par semaine », explique-t-il.

Une vue de la salle où les lutteurs s’entraînent

Les hommes de Banaba Taokreo manquent de compétition. Leur dernière sortie internationale remonte à 2019. « Ce sont des anciens lutteurs donc nous augmentons leur capacité physique et l’endurance. Sinon, les techniques, ils les ont déjà assimilées. C’est depuis les Jeux africains au Maroc en 2019 qu’ils ont pu sortir. Après cela, nous n’avons pas pu participer au championnat d’Afrique et même du monde, faute de moyens », déplore-t-il.   

Tout de même, Ange Djimrangar, lutteur, croit que leur délégation ne va pas rentrer mains bredouilles de ces Jeux. « On pense qu’on va revenir avec quelque chose ». Un optimisme partagé par l’équipe.