La vérité finira-t-elle par éclater sur l’enlèvement de l’opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh ? Sept ans, jour pour jour, après qu’il a disparu entre les mains de militaires tchadiens en pleine bataille de Ndjamena, ses proches continuent à réclamer justice. Ils espèrent notamment que la plainte déposée en France permettra de faire avancer l’enquête. Parmi eux, Jean-Baptiste Laokolé, le secrétaire général adjoint du PLD, le Parti pour les libertés et le développement, le parti d’Ibni. Il a été joint par Laurent Correau.

« Nous sommes sûrs que le gouvernement français est au courant de beaucoup de choses sur la disparition d’Ibni. Nous avons appris que le jour où Ibni a été enlevé, l’attaché militaire français était à côté de Deby quand il a pris la décision d’aller [le] faire arrêter. Je crois qu’en brisant ce silence, le gouvernement français remplira sa mission en ce qui concerne les droits de l’homme. […] L’affaire d’Ibni est très claire, tout indique qu’Ibni a été enlevé par les forces de l’ordre et plus particulièrement de sécurité présidentielle. »

Interview a écouter sur RFI