La finale du concours de solution Voix des jeunes se tiendra le samedi 27 octobre, à N’Djamena. Plus que quatre équipes s’affronteront à cette finale. Qui sont-elles ? Que défendent-t-elles ?

A l’occasion de la finale du concours de solution Voix des jeunes qui se déroulera ce weekend, nous vous présentons les équipes finalistes. Ce concours en est à sa première édition au Tchad.  Des jeunes du Tchad y ont participé. Ils sont issus des universités et grandes écoles tchadiennes. Désormais ils sont plus que douze jeunes à la phase finale, qui sont repartis dans quatre équipes. Ces jeunes viennent de quatre instituts du pays à savoir l’Université Hec-Tchad, l’Institut national de la jeunesse et du sport (INJS), de l’Institut national des sciences et techniques d’Abéché (INSTA) et l’université de Mongo. Face à des problématiques tels que le renforcement des capacités des entrepreneurs non instruits, la lutte contre l’avancée du désert, le dépistage du VIH volontaire des jeunes et la lutte contre le mariage des enfants, les compétiteurs ont proposé des solutions diverses.

Solutions proposées

Pour la problématique sur le renforcement des capacités des entrepreneurs non instruits, il a été proposé comme solution la création d’un Centre de formation et d’orientation (C.F.O) qui sera une structure de formation des entrepreneurs non instruits à travers des modules simplifiés en langues locales pour la formalisation de leurs activités et l’amélioration de leur compétitivité dans les appels d’offres. Le dépistage volontaire des jeunes se verra concrétiser par la création d’un Cercle de reflec qui est travaillera sur la réflexion et la sensibilisation des jeunes à la prévention du VIH/SIDA.  L’Agriculture durable, eau et énergie pour un reboisement réussi (ADER) qui est un projet de lutte contre la dégradation des sols et de l’environnement à travers la vulgarisation de l’utilisation des sources d’énergie renouvelable tels les cuiseurs solaires. IYAAL PROTECT/DSPI est la solution proposée pour la digitalisation du système de protection infantile, de communication et de sensibilisation permanente à l’endroit des jeunes et populations pour lutter contre le mariage des enfants.