SECURITE – Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des pays du G5 Sahel ont tenu une réunion ce mardi, à Ouagadougou. Objectif : évaluer la situation dans le Sahel et proposer de nouvelles orientations pour faire face à la recrudescence des attaques contre les forces armées burkinabé et maliennes.

La réunion qui s’est tenue à Ouagadougou ce mardi 5 novembre a donné l’opportunité d’examiner l’état d’avancement des différents domaines de développement et de sécurité défendus par le G5 Sahel. Il a aussi permis d’énoncer des orientations importantes pour une adaptation adéquate aux différents dossiers.

Cette session extraordinaire des ministres de la Défense et des Affaires étrangères du G5 Sahel a permis de prendre connaissance de l’état de mise en œuvre du programme de travail annuel du secrétariat permanent du G5 Sahel ; le processus d’élaboration du cadre stratégique intégré sécurité-développement ; l’état du budget du secrétariat permanent ; le projet de guide de suivi évaluation des projets et programmes du G5 Sahel ; le rapport organisationnel du Secrétariat permanent et l’état de mise en œuvre de la feuille de route de la présidence burkinabé du G5 Sahel.

La rencontre a permis de réfléchir sur un possible déploiement des bataillons sur les différents rochets et une mise en commun des forces aériennes des pays du G5 Sahel dans la lutte contre la montée en puissance  des terroristes. A cet effet, un redéploiement du bataillon tchadien a été accepté par le conseil, il ne reste que sa validation par les chefs d’État. Ce régiment couvrira la zone des trois frontières, Mali, Niger et Burkina.

Pour Mahamat Zène Cherif, ministre des affaires, de l’intégration africaine et de la diaspora, il faut privilégier une nouvelle stratégie. « Nous n’excluons pas cette option car, la stratégie militaire actuelle a montré ses limites. »