SPORT – Les entraîneurs de la sélection nationale féminine du Tchad se livrent-ils à des pratiques malsaines ? Le samedi 13 juin, une réunion d’urgence s’est tenue à la fédération de football après les dénonciations d’une joueuse.

Après avoir subi plus d’une année d’harcèlement sexuel de la part d’un entraîneur, une joueuse de l’équipe de football féminine a décidé de rompre le silence. Elle dit même avoir reçu des messages téléphoniques lui proposant “de passer à l’action“, entendez coucher avec un encadreur, sinon elle ne sera “pas retenue dans l’effectif“.

Selon elle, le dernier SMS daterait de la remise du fonds de solidarité Covid-19- FTFA. Le chantage serait clair selon la sportive : si elle ne cède pas aux avances, elle n’aura pas sa prime. Désabusée, elle dit avoir alerté ses parents qui ont rencontré l’entraîneur et trouver un dénouement. La famille affirme que finalement, le sélectionneur a menacé la joueuse et sa maman à domicile en proférant des injures.

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Selon une source proche de la famille, la direction technique nationale de la Fédération tchadienne de football association aurait été saisi par la maman. Une réunion d’urgence a été diligentée par le directeur technique, Mahamat Yaya Oumar alias Modou Kouta.

Joint par Tchadinfos.com , le directeur reconnait la plainte de la famille. “Nous avons écoutés les deux partis et il y a rien de grave”, explique Modou Kouta. Les entraîneurs, qui risque une radiation, ont cependant été mis en garde par la présidente de la Commission football féminin ainsi que la chef du département football féminin de la FTFA.

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