La président de l’Association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST), Achta Adoum Bichi, a fait un point de presse ce samedi. Sa sortie était axée sur la cherté de la vie.

« Les denrées alimentaires, notamment le pain, céréales, légumes, sucre, etc., deviennent de plus en plus cher dans les marchés de la capitale, partant de tout le pays, rendant la vie de nombreux ménages très difficile », a lancé d’emblée Achta Adoum Bichi. Il note particulièrement le cas du pain qui, depuis quelques jours, est passé de 100F à 125 voire 150 F par endroits.

La présidente de l’Association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST), déplore que dans cette situation, ce sont les femmes et les enfants qui sont les premières victimes.

Elle interpelle le président du Conseil militaire de transition à s’investir pour résoudre le problème de la flambée de prix du pain et d’autres produits alimentaires « devenu une problématique à plusieurs équations ». Car, souligne la présidente de l’AFPST, en cette période de transition, le gouvernement devrait s’atteler à la mise en place d’une politique sociale en subventionnant les denrées alimentaires.

Pour Achta Adoum Bichi, le Tchad qui s’est engagé dans un processus de dialogue et de réconciliation entre ses fils, a un impératif de faire manger décemment ses citoyens. « Car, on ne peut pas s’engager dans la voie de la recherche de la paix et laisser les gens mourir de faim. La faim en elle-même constitue une source d’insécurité », fait-elle comprendre.

Le Tchad étant un pays à vocation agropastoral, la présidente de l’AFPST exhorte le gouvernement ainsi que les entreprises nationales et multinationales à investir dans l’agriculture et l’élevage afin de « régler définitivement le problème de la faim au Tchad ».

Elle invite en fin les commerçants à moins de cupidité en cette période de ramadan qui s’annonce.