Dans un communiqué publié le 29 mai, la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad (CONAJEPDT)  fustige la célébration de la fête nationale de la jeunesse. Elle qualifie cette manifestation de « folklorique ».

« A l’occasion de la fête nationale de la jeunesse,  la CONAJEPDT en tant que première force sociale nationale de la jeunesse, dénonce la pratique de la célébration exclusive de cette fête qui se résume à de simples manifestations folkloriques et de déclaration n’ayant aucun impact positif sur les concernés », peut-on lire dans ce communiqué signé par Mahamat Oumar Ibrahim,  coordinateur national de la CONAJEPDT.

Pour ce regroupement de jeunes, les autorités en charge de la jeunesse ne s’attaquent pas aux vrais maux tels que le chômage, l’accès au financement pour l’entrepreneuriat ou encore l’accès à une formation de qualité, qui gangrènent l’épanouissement de la jeunesse. En outre, la CONAJEPDT regrette que « les nombreuses initiatives de développement en faveur de la jeunesse servent des instruments de détournement et d’enrichissement illicite au profit de certains individus ».

De tous ces problèmes, la CONAJEPDT appelle le gouvernement à « prendre en compte les revendications légitimes de la jeunesse et d’y apporter des solutions idoines ». Car précise le document, « une jeunesse désœuvrée, frustrée et non attentionnée constituera une menace pour la sécurité et la stabilité nationale ».