SOCIÉTÉ A Farcha dans le 1er arrondissement de la capitale, un monsieur mi-couturier, mi- militaire, embrouille ses clientes.

Il n’a pas réussi à satisfaire ses clientes pendant la semaine nationale de la femme (Senafet). Depuis la veille de la journée internationale de femme, les va-et-vient ne font que se multiplier. Mahamat, le couturier a reçu un tas de pagnes. Il ne prend qu’avec l’argent en cash. Très rassurant, il a su convaincre bon nombre de femmes et les a rencardées à la veille pour venir récupérer leurs pagnes de la Senafet.

Confiantes, les clientes sont rentrées mais ne savaient pas ce qui les attendait. Comme prévu, Loumi, une des clientes, s’est présentée le 7 mars. Mais l’atelier de Mahamat est fermé. Pour elle, le monsieur a juste effectué un petit déplacement au marché. Mais sa patience arrive à bout. Loumi commence par bouder et se renseigne. Le voisin l’informe que Mahamat est parti au camp, car c’est un militaire de son état.

Les femmes présentes n’ont su retenir leur émotion. Chacune d’entre elles exprime sa colère. Mais cela n’est pas suffisant. Elles informent au fur et à mesure certaines femmes rencontrées. « Le couturier ci n’est pas sérieux. C’est un militaire, il a juste ramassé nos pagnes et votre argent en cash », dit Loumi bien en colère.  Comme elles, d’autres sont dans cet état et disent ne plus venir chez lui. « Il nous remboursera tôt ou tard ».

Mouni Nguemadji Laurea