Un atelier visant à actualiser le programme pays du  Fonds vert pour le climat se tient du 9 au 10 mars 2022 à N’Djamena.

Dans le cadre de la mobilisation des financements nécessaires à la lutte contre les changements climatiques, le Tchad a sollicité la mise en place d’un fonds vert pour le climat (FVC). À cette fin, le pays a obtenu une subvention à travers son programme de préparation en collaboration avec le Fonds national de l’eau (FNE), partenaire de mise en œuvre.

Cet atelier vise donc à mettre à jour le cadre stratégique, notamment le programme-pays de façon à garantir que les projets qui seront proposés par le Tchad au FVC soient en parfaite cohérence avec ses priorités nationales et les priorités d’investissements du FVC en vue de promouvoir un développement « transformationnel » qui tiendra compte de la réalité des changements climatiques.

Pour le point focal du Fonds vert au Tchad, Ibrahim Charfadine Abdelkerim, les effets néfastes des changements climatiques compromettent les conditions de vie des populations, la santé des enfants, la nutrition, les services de soins, le capital humain et le développement économique et social en général. « Le fonds vert pour le climat apparait donc comme le plus important mécanisme financier dans la lutte contre les changements climatiques. Il vise donc à aider les pays à renforcer leur résilience aux chocs climatiques ainsi qu’à mettre en œuvre des programmes structurant pour pouvoir réduire leur émission de gaz à effet de serre », a-t-il fait savoir.

« L’année 2022 a vu une croissance exponentielle du nombre de personnes affectées par l’insécurité alimentaire. Les projections pour la période de soudure sont de 1.700.000 personnes affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, ce qui fait le 10% de la population tchadienne », s’alarme le représentant de la FAO au Tchad, Serge Tissot qui parle d’une situation jamais vu précédemment. Il est donc urgent, selon lui, d’agir pour réduire l’impact des changements climatiques dans la vie des Tchadiens.