Pour être sur les mêmes rails que les autres, l’université Roi Fayçal de N’Djamena, Tchad, organise ce 25 octobre 2018 un séminaire sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD) en faveur de ses responsables administratifs et les chargés des affaires académiques.

Présidé par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ce séminaire,  financé par le Fonds arabe d’assistance technique aux pays africains, permettra de former les responsables administratifs et des chargés des affaires académiques de l’université Roi Fayçal sur les principes du système LMD. « Avec l’avènement du système LMD, suivi de son adoption et son application dans l’espace CEMAC, il est inadmissible que des universités tchadiennes puissent trainer le pas dans l’application totale des grands principes du système LMD, comme nous le constatons fort malheureusement », a dit le ministre de l’enseignement supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden.  Pour lui, la rénovation en profondeur des enseignements, l’introduction de pratiques nouvelles, la maximisation des opportunités et l’ouverture à l’internationale deviennent une obligation et nécessitent des connaissances très pointues sur le système. “Le choix porté sur la formation des responsables administratifs et des chargés des affaires académiques de votre université sur le sujet n’est pas fortuit. Il est le meilleur choix qui puisse s’imposer à vous. Pour cela, je vous en félicite”, a souligné le chef du département de l’enseignement supérieur.

A part la formation sur le système LMD, l’accent est mis aussi sur l’Information, l’Education et la Communication (IEC) dans la santé de reproduction  afin d’assurer la formation sur les techniques de gestion des groupements des producteurs agricoles.

En parlant de l’importance de l’IEC dans la santé de reproduction, le chef du département de l’enseignement supérieur a   précisé que le concept de l’Information, l’éducation et la communication (IEC), est un ensemble d’activités visant à modifier le comportement des individus, permettant un changement de comportement des populations pour leur bien-être.  Selon, lui son importance dans le domaine de la santé de reproduction n’est plus à démontrer, surtout lorsqu’on sait que l’Université est un carrefour de rencontres et de brassage des jeunes d’origines différentes. « A vrai dire, les activités d’IEC portant sur la santé reproductive et sexuelle dans ce contexte peuvent effectivement changer les connaissances, les attitudes, les comportements et les pratiques. »

Revenant sur le second thème, Dr Houdeingar David Ngarimaden a indiqué que les techniques de gestion des groupements des producteurs agricoles est au centre des préoccupations politiques actuelles, car c’est de la promotion du développement rural qu’il s’agit ici. « Tout comme l’éducation et la santé,  le Gouvernement de la quatrième République, dirigée par le Chef de l’Etat en personne, a inscrit le développement de l’agriculture et de l’élevage parmi les priorités de développement du Tchad. C’est donc une fierté nationale de voir votre Université inscrire dans ses programmes de formations continues la question cruciale de la formation des producteurs ruraux. Cette initiative, soutenue par les partenaires financiers, mérite d’être encouragée ».