Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden a commencé une tournée dans le sud du pays pour constater l’effectivité des cours mais aussi recenser les difficultés que rencontrent les institutions de l’enseignement supérieur. Sa tournée a commencé le lundi 17`décembre par la ville de Sarh où il s’est rendu à l’université de ladite ville.

Cette tournée conduira le ministre en charge de l’Enseignement supérieur tour à tour à Sarh, Doba, Moundou, Pala et Bongor. La délégation qui est depuis le lundi 17 décembre 2018 est à Sarh où l’université a un local qui ne « répond pas aux normes ». Le ministre Houdeingar David s’est entretenu avec l’administration de l’université, les syndicats des enseignants et l’union des étudiants de Sarh. L’objectif est de les écouter et échanger sur la situation désastreuse des conditions d’études et de travail.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation reconnait la situation difficile d’étude et de travail à l’université de Sarh. Il promet de faire de son mieux pour changer la situation d’ici la nouvelle année.

Pour le recteur de l’université de Sarh, son institution accueille en ce moment 3 101 étudiants. « L’université de Sarh ne dispose pas d’infrastructure, elle est logée dans l’ancienne école d’agronomie » dit-il. A l’université c’est l’année académique 2016-2017 qui est en cours. L’année 2018-2019 ne débutera pas avant mai 2019 à cause des grèves qu’a connues le secteur public.

Le syndicat des enseignants a présenté ses doléances au ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, allant des arriérés des primes aux conditions de travail et relationnelles avec l’administration. Dr Houdeinagar David félicite les enseignants qui travaillent a Sarh. Sa réponse sur les arriérés de primes a laissé les enseignants perplexe : « le gouvernement va s’acquitter de vos arriérés de primes, ça reste une dette. Tôt ou tard vous l’aurez ».