Le baccalauréat session de juin 2016 a débuté ce lundi 6 juin 2016 sur l’ensemble du territoire national. 77 142 candidats composent dans 91 centres dont un a Djedda en Arabie saoudite.

Le lancement des épreuves écrites a été donné par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mackaye Hassane Taïsso  accompagné de ses collègues de l’éducation nationale et celui de la jeunesse  et des sports à Mandalia dans la région du Chari Baguirmi.

Dans l’unique centre du Chari Baguirmi, il y a 921 candidats qui composent. Ouvrant les premières enveloppes scellées contenant les sujets, le professeur Mackaye Hassane Taïsso  a exhorté les candidats à la sérénité dans le travail. Il déclare que, les sujets sont tous enseignés avant de rappeler les reformes apporter depuis deux ans dans l’organisation du baccalauréat, entre autres la composition  en deux phases et la double correction.

A N’Djamena, c’est le délégué du gouvernement auprès  de la commune de ladite ville  Adago Yacouba en compagnie du délégué de l’éducation nationale Doungouss Abraye qui a procédé au lancement des épreuves au lycée Féminin de N’Djamena. Dans son message, le gouverneur a encouragé les candidats à être sereins et concentrés sur les épreuves car il n’y a pas de différence entre cette épreuve et les devoirs de classe.

Quant au délègue de l’éducation nationale, il y a lieu de féliciter les enseignants qui ont fait leur travail malgré les multiples perturbations. Ils sont parvenus à éponger le programme des cours et il reste aux candidats de faire le leur.

Le souhait du gouverneur et du délégué est de voir le  pourcentage de réussite s’élever. Ils sont plus de 30.000 candidats à concourir à N’Djamena, répartis dans  22 centres d’examen. Pour le bon déroulement de cette session d’examen, les dispositifs sécuritaires sont renforcés avec le nombre ajouté des agents de force de l’ordre, qui fouillent les entrants dans les centres. A cela s’ajoute l’aspect sanitaire qui a amené les autorités en charge de déployer des ambulances avec des agents sanitaires dans les centres.

Les surveillants sont déployés par pair ou trio dans les salles pour éviter tout genre de fraude. Rappelons que l’année dernière, il y a eu un cas d’accouchement au cours des examens.