Ces cinq dernières années, le président Idriss Déby Itno n’a pas chômé, surtout sur le terrain de la santé. Chaque 24 du mois, il a continué à présider la réunion sectorielle sur la santé. Cette tradition instaurée depuis plusieurs années vise essentiellement à traduire dans les faits les orientations et marque le grand intérêt que le chef de l’Etat accorde à la santé de la population tchadienne.

Cette implication personnelle du Maréchal du Tchad a eu des résultats probants. Certaines épidémies, telles que la poliomyélite, ont été presque éradiquées. D’autres, notamment la méningite et le choléra, ont été réduites de façon substantielle. Il en est de même de la mortalité maternelle qui est passée de 1.084 cas pour 100.000 naissances à 860 cas pour 100.000 naissances.

Par ailleurs, la gratuité des soins d’urgence a été renforcée au cours des trois dernières années, principalement à l’endroit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans. Il en est de même de la gratuité des ARV pour le traitement du VIH/Sida.

Pour arriver à ces résultats, d’importants moyens ont été mis en œuvre. D’abord des moyens financiers : plus de 270 milliards de francs CFA ont été investis dans le secteur de la santé au cours du mandat du Maréchal Déby qui s’achève.

Ensuite, des moyens humains : plus de 2.000 agents de santé ont été recrutés. Malgré la conjoncture économique difficile, plus de 500 médecins (dont ceux formés à Cuba) ont été immédiatement intégrés à la fonction publique.

Enfin, des infrastructures : des hôpitaux provinciaux, des hôpitaux de district, des centres de santé, des pharmacies provinciales, un centre de traitement des fistules et un deuxième hôpital de la mère et de l’enfant (à Abéché) ont été construits.

Tous ces investissements ont rehaussé de 12% le budget alloué à la Santé ces deux dernières années avec un taux d’exécution de 90% et porté le taux de couverture sanitaire à 86,84% soit 10 points de plus en trois ans.

Le président s’est attelé à lutter contre la malnutrition, un grand problème de santé publique. Un plan d’action intersectoriel de nutrition et d’Alimentation pour la période 2017-2020 a été adopté en décembre 2016 pour aider le Tchad à atteindre l’objectif « Faim Zéro » d’ici 2030. Ce plan, d’un coût de 204,4 milliards de FCFA et soutenu par le Programme alimentaire mondial (PAM), est directement piloté par le chef de l’Etat en personne.

Le chef de l’Etat n’a de cesse promu la santé pour tous les Tchadiens. Sous son impulsion, la loi sur la couverture santé universelle (CSU) a été adoptée le 3 juin 2019, confirmant ainsi sa volonté et son ambition de se lancer, dès 2020, dans le défi de la couverture sanitaire à tous ses compatriotes. L’instauration de la CSU au Tchad vise à améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès des Tchadiens à un minimum de soins de santé de qualité. Plus de 266 milliards de francs CFA sont prévus pour relever cet ambitieux challenge.

La dernière année du mandat du Maréchal aura été fortement ébranlée par l’apparition de la pandémie du coronavirus. Mais son investissement personnel et une réaction énergique des autorités sanitaires, ainsi qu’un plan de contingence et un plan de riposte, ont permis de contenir le Covid-19. Mais la guerre contre le coronavirus et les autres maladies chroniques, est loin d’être finie.

La Rédaction