L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques a présenté, au cours d’un atelier, le bilan des activités économiques des trois dernières années du Tchad. Ce bilan des comptes nationaux 2017 a été validé par l’assemblée.
Ouverts par le
directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du
développement, Houlé Djonkamla, les travaux de l’atelier de validation des
comptes nationaux définitifs 2017, présentés par l’INSEED, visent à dresser le bilan des activités économiques
des trois dernières années afin de mettre en balance les avancées, les failles,
les perspectives, et d’avoir un regard prospectif dans le processus entamé
par l’INSEED depuis quelques années.
“Un
grand chantier est ouvert dans le cadre de la production des fonds nationaux.
Ces travaux exigent des données de qualité par branche d’activité, secteur
institutionnel en terme de production, de consommation, d’investissement,
d’importation, d’exportation et d’emploi”, a déclaré Nour Goukouni Nour, directeur général de
l’INSEED.
Une baisse de 1,9% de l’économie tchadienne a été constatée
en 2017, après une décroissance de 2,6% enregistrée en 2016. Cette situation
s’explique en partie par les faibles performances du secteur primaire (-4,1%)
et tertiaire (-1,1%). En revanche, le secteur secondaire a enregistré une
croissance de 2,5%.
“L’INSEED
s’est engagé à rattraper le retard accusé dans la production de ces comptes.
Cet engagement soutenu par les plus hautes autorités du pays a permis d’arriver
à ces résultats”, a souligné
le directeur général du ministère de l’Economie et de la Planification du
développement, Houlé Djonkamla.
D’après lui, “pour mieux estimer la contribution de chaque secteur à l’économie,
il est indispensable que tous les secteurs puissent fournir les données
nécessaires.”
Les techniciens en charge de la comptabilité des différents
ministères sectoriels ont apporté des éclaircissements afin de parvenir à une
meilleure harmonisation des comptes.
Des
défis en matière de comptabilité
D’après le ministère de l’Economie et de la
Planification du développement, plusieurs chantiers s’inscrivant dans un
schéma de la maitrise du contexte macroéconomique sont actuellement en
cours. Il s’agit notamment des travaux liés au changement de l’année de base et
du passage au système de comptabilité national. Ces travaux qui sont soutenus
techniquement et financièrement par la Banque mondiale et le FMI
demandent la participation de tous les acteurs fournisseurs et utilisateurs des
données.