A travers le cabinet ICOS (Ingénierie Conseil des Organisations et Services), Ecobank, la banque panafricaine organise ce 24 octobre, une rencontre d’échanges avec ses clients, sur la nouvelle réglementation des changes en zone Cémac.

L’objectif de cette rencontre est de permettre à un panel composé d’experts, de présenter et d’expliquer aux opérateurs économiques, la nouvelle réglementation des changes en zone Cémac.

Dans son mot d’ouverture, Habib Ibn Arabi, directeur général adjoint d’Ecobank Tchad a tout d’abord salué la présence des opérateurs économiques qui ont répondu à son invitation, avant de mentionner que « la nouvelle réglementation, entrée en vigueur en mars dernier, a en toute sincérité changé nos habitudes. Ca nous oblige à revoir nos business modèles. Pour qu’on soit tous sur le même diapason, on a souhaité vous réunir en tant que nos clients, pour que des explications soient apportées afin que toutes les compréhensions soient de même et  que les choses soient encore plus fluides. Parce qu’on a constaté qu’il y a encore assez d’incompréhensions sur cette nouvelle réglementation des changes.»

Dans son intervention, l’un des panelistes, Ranodji Mbaideti, directeur de cabinet de ICOS a fait savoir que « la réglementation des changes dans la zone Cémac est régie par les dispositions du règlement No O2/18/CEMAC/UMAC/CM du 21/12/2018 portant réglementation des changes dans la Cémac et de ses textes d’application notamment les instructions No 006 et 007/GR/2019 du 10 janvier 2019, précisant les conditions et modalités, de déclaration, de domiciliation, des exportations des biens et services et rapatriement des recettes effectuées et règlement des biens et services et rapatriement des recettes effectuées et le règlement des importations des biens et services.

Ces  textes font obligations aux opérateurs économiques de déclarer toutes les marchandises aussi bien à l’importation qu’à l’exportation.

Ces opérations doivent être domiciliées auprès des intermédiaires agrées qui doivent procéder au rapatriement des exportations au terme échu et de clôturer ces opérations.

Certaines opérations d’importation et d’exportation sont dispensées de domiciliation. Des sanctions sont prévues pour réprimer les récalcitrants. »

Au centre de la rencontre de ce jeudi 24 octobre, sont prévues, présentation et explication des enjeux du nouveau règlement, l’organisation administrative de la réglementation des changes, les règlements des opérations avec l’extérieur ainsi que les transactions.

MOISE Dabesne Léon, stagiaire