Le Tchad, à l’instar des autres pays du monde, célèbre le 71ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. A ce sujet, le président de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH), Max Loalngar, s’est confié à Tchadinfos.

La Covid19 qui est apparue en décembre 2019 et s’est propagée dans le monde peu après, a eu des impacts considérables sur la vie économique, sociale, culturelle et éducative des populations. Cette maladie à amené les gouvernements a imposé des règles sanitaires strictes violant parfois les libertés individuelles et collectives.

Pour le président de la LTDH, Me Max Loalngar, il y a une petite percée en matière des Droits de l’Homme au Tchad. « l’avancée est l’abolition de la peine de mort qui a été adoptée par l’Assemblée nationale. Dans un pays comme le nôtre dont la peine capitale restait comme une épée de Damoclès sur la tête des citoyens, c’est un acte à noter. Souvent cette peine n’est pas faite de façon équitable et il reste à craindre que des personnes innocentes passent par la potence. La petite percée, je le note relativement aux évènements qui ont cours en ce moment dans la Kabbia au Mayo-Kebbi/Est suite aux conflits intercommunautaires entre les agriculteurs et éleveurs. Pour une fois, l’Etat a appréhendé les autorités administratives et elles ont été déportées à Moussoro donc susceptible d’être remises entre les mains de la justice», se félicite-t-il.

« Globalement l’année 2020 est une année noire sur la violation des Droits de l’Homme au Tchad. L’on note qu’en février 2020, une femme d’une soixantaine d’années a été étranglée nue dans sa chambre. Quelque temps après, une fille a été retrouvée morte avec un billet de 2000 Fcfa dans sa bouche. Sans compter des délinquances imputables et ordinaires. Deux cas d’enlèvement à N’Djamena et un cas à Mao », relève Me Max Loalngar.

OUSMANE DIARRA