Le classement “Doing Business” qui mesure la qualité et de l’efficience du cadre réglementaire des affaires dans le monde, publié mardi dernier par la Banque mondiale classe notre pays 183e sur 189.

Selon cette étude, les dix économies avec les environnements réglementaires les plus favorables aux entreprises sont Singapour, suivi de la Nouvelle-Zélande (2), le Danemark (3) ; la Corée du Sud (4) ; Hong Kong de Chine (5) ; le Royaume-Uni (6) ; les États-Unis (7) ; la Suède (8) ; la Norvège (9) ; et la Finlande (10).

Dans son rapport, la Banque mondiale met l’accent cette année sur les progrès réalisés sur le continent africain. “Un total de 69 réformes a été mis en place dans 35 économies de l’Afrique subsaharienne. L’Afrique subsaharienne représente environ 30 % des améliorations en matière de réformes réglementaires et la moitié du top 10 des économies ayant le plus progressé dans le monde”, note le rapport Doing Business. Ces cinq pays sont : l’Ouganda (122e), le Kenya (108e), la Mauritanie (168e), le Sénégal (153e) et le Bénin (158e).

Le rapport note que “de multiples réformes ont également été mises en œuvre en Côte d’Ivoire (142e), à Madagascar (164e), au Niger (160e), au Togo (150e) et au Rwanda (62e)”.

“Doing Business 2016 : Mesure de la qualité et de l’efficience du cadre réglementaire” est une publication phare du Groupe de la Banque mondiale et est la 13e d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la régulation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 189 économies – depuis l’Afghanistan au Zimbabwe – au fil du temps.

Doing Business mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité de faire des affaires : création d’entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Doing Business mesure également la régulation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année.

Avec Xinhua