Tchadinfos vous annonçait ce matin le déversement accidentel de pétrole et du gaz sur le champ pétrolier de Baobab exploité par la CNPCIC. Nous sommes en mesure de vous fournir plus de détails.

Selon les témoignages, le déversement a commencé hier vers 16heures autour d’un puits. C’est un agent de la sécurité, parti chercher du fagot pour préparer à manger, qui a constaté. Il a été alerté par l’odeur de gaz qui fuitait. Quand il s’est approché, il s’est aperçu qu’il y a aussi le pétrole qui coulait. Il est allé alerter ses collègues. Ensuite, ils sont allés voir les opérateurs.

A leur arrivée, ces derniers constatent que c’est effectivement un déversement. Mais comme c’était carrément un puits et non un forage, ils ne pouvaient tout de suite pas fermer. Ils se sont mobilisés pour creuser un trou afin de tenter de contenir l’écoulement. C’est jusqu’à ce matin autour de 8heures qu’ils ont réussi à arrêter l’écoulement en mobilisant les grosses machines. Mais tout de même, il y a toujours de petites fuites, selon les témoignages.

La cause principale, nous explique-t-on, c’est que, par rapport à la Covid-19, la société a fait passer le nombre de personnes qui font la rotation pour surveiller les puits et forages de 15 agents par jour à seulement 3. Un nombre insuffisant pour bien contrôler le tout. L’on nous informe également que la société a déployé de gros moyens pour réduire au maximum les risques.