Les prisonniers de la maison d’arrêt de Moïssala ont manifesté le 10 mars contre les mauvaises conditions de détention. Ils revendiquent le départ du régisseur et leur transfert dans une autre prison.

Les détenus de la maison d’arrêt de Moïssala, département de Barh Sara, sont mécontents. Ils ont décidé d’exprimer leur colère à travers une grève de la faim ce 10 mars 2022.

A travers ce mouvement pacifique, ils protestent contre les mauvaises conditions de détention au sein de la maison d’arrêt. Selon nos confrères de la radio Fm Liberté, les prisonniers ont bloqué la porte d’entrée de la maison d’arrêt pendant deux jours, et ont adressé une note d’information aux autorités de la localité.

Ayant reçu la note, les autorités administratives, traditionnelles et judiciaires de la zone ont effectué une descente dans la soirée du 9 mars à la maison d’arrêt. Après des heures d’échanges, le secrétaire général du département de Barh Sara, Mbaïdiguim Amos, et le président du tribunal de grande instance de Moïssala, Adono Charles Néhemie, ont convaincu les détenus de cesser la grève.

Les détenus ont demandé le départ du régisseur de la maison d’arrêt et leur transfert dans une maison d’arrêt. « Ils pensent que l’origine des conditions dans lesquelles ils vivent serait le régisseur mais ce n’est pas le régisseur qui construit les maisons d’arrêt moins encore les magistrats », a indiqué Adono Charles Néhemie, rapporté par Fm Liberté.

Il a ajouté « qu’on a procédé à une quarantaine de transfert ce matin et le reste, on fera ce qui est à notre niveau. Au cas contraire on va remonter l’information au plus haut niveau ».

Source : FM Liberté