Pendant que les caniveaux et autres structures de canalisation et de rétention d’eau sont en train d’être curés ou réaménagés par les autorités communales, certaines personnes y mettent des ordures. Ce n’est pas sans conséquences en cette période d’hivernage.  

Les caniveaux de N’Djamena sont en train d’être curés. Dans les 7e  et 8e arrondissements, des bassins de rétention qui ont vu leur taille réduite, à cause des dépôts du sable et des déchets, connaissent également des réaménagements.

Après de nombreuses critiques et plaintes, surtout à l’approche de la saison pluvieuse, qui pointent du doigt une certaine inertie des autorités communales, ces dernières semblent mettre les bouchées double pour mieux orienter les eaux de pluie et rendre accessible certains quartiers enclavés.

Mais, d’un autre côté, l’on observe des éboueurs et certaines personnes aller à contre-courant de ces actions louables. Des déchets ménagers sont versés sans état-d’âme dans ces mêmes caniveaux, canaux et bassins de rétention d’eau. Le grand canal de Chari-Mongo, récemment curé, le bassin à cheval entre les quartiers Pari-Congo et Ardep-Djoumal, sont des exemples qui laissent pantois plus d’un passant. Les petits caniveaux situés dans les quartiers, envahis par ces ordures, s’étouffent.

Dans ces conditions, et connaissant les faibles dimensions et profondeurs de ces structures,  les eaux de pluie, vont naturellement chercher d’autres issues. Elles vont soit se déverser dans les concessions, soit occuper les rues aménagées en grande pompe, rendant difficile la circulation.  L’une ou l’autre possibilité n’est pas souhaitable.

Pour se prémunir d’éventuels dégâts que pourraient provoquer ces eaux, d’autant plus que la météo annonce des pluies abondantes, il est judicieux de déposer les ordures dans les dépotoirs, et dans la mesure du possible participer aux efforts qui sont en train d’être faits pour l’intérêt de tous.